Réflexion (1ère partie)
La présidentielle en vue
Les cantonales de mars 2011 sont données comme un test grandeur nature pour les partis
Notamment pour le Front National (FN) dont la percée dans les sondages interpelle le monde politique et qui, par ailleurs, n'a pas grand chose à perdre n’ayant aucun conseiller général sortant.
C’est donc aussi un test sur le plan local et c’est si vrai qu’on n'a jamais vu le candidat du FN sur le canton du Vigan, ni même ses affiches et qu’il n’a même pas mentionné sa suppléante sur sa profession de foi ! Il attend donc sans doute des votes « automatiques « basés uniquement sur le phénomène « Marine Le Pen »
L’analyse des résultats du 1er tour sur notre canton sera riche en enseignements :
- combien de candidats dépasseront les 12,5% des suffrages pour se maintenir éventuellement au second tour notamment si ça doit se terminer par une triangulaire
- les désistements des candidats « éliminés » au 1er tour seront très significatifs sur la sincérité et la fidélité des principes défendus au 1er tour. Doit-on s’attendre à des compromissions, des abandons ou des trahisons et adorer ce qu’on a honni quelques jours avant ?
La grande inconnue du niveau de participation au 1er tour
Sans vouloir faire de la politique fiction, il est fort possible que la participation soit inférieure à 50% tellement on ressent une lassitude chez les électeurs associée à une perte de crédibilité des politiques.
Ce scrutin clôt l'histoire des cantonales et ce sont les enjeux locaux et ceux où il s'agit de reconduire une majorité gestionnaire.
Une campagne sans relief
Les cantonales sont plutôt absentes des médias et la presse quotidienne régionale les suit un peu mais avec beaucoup moins d'attention que d'habitude. Par ailleurs, la campagne sur le terrain est assez dure pour les candidats qui ont du mal à motiver la population à assister en nombre aux réunions publiques. Cela vaut pour tous les candidats quant on a enlevé les fidèles convaincus d’avance.
A suivre